Qui dans Charlevoix ne connaît le célèbre duo de peintre naïve Blanche et Yvonne Bolduc. Née à Baie-St-Paul en 1905, Yvonne apprend de son père l'art sculpter le bois et dès sa jeune adolescence elle peint le monde qui l'entoure: sa famille, la vie à la ferme, la vie au village, les religieuses au retour de la messe
Comme l'argent est limité, elle crée souvent elle même ses propres pigmentations, à partir de baies ou différentes graines.
À partir de 1934, Blanche Bolduc s’ouvre à de nouvelles aspirations. Elle peindra d’abord une vingtaine de toiles inspirées du roman Maria Chapdelaine, de Louis Hémon.
Puis vinrent d’autres romans: La lignée des Terriens d’Arthur Prévost; La Pension Velder de Robert Choquette; Menaud, maître-draveur de Félix-Antoine Savard (1939) et, surtout, Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon. Ces oeuvres lui permirent de créer trente-six tableaux et sculptures en 1943.
L’œuvre d’Yvonne Bolduc est importante. Son univers embrasse les multiples réalités de la vie d’autrefois dans son pays de Charlevoix. Dans ce coin de montagnes, le travail appelle l’effort et l’individu vit en étroite relation avec sa famille, dans le respect et la pratique d’une religion simple. Son œuvre rejoint celle des autres peintres populaires.
Elle demeure l’une des peintres importants de sa génération.. |
